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    تندوف في موجز من طرف اوسكار لانز

    حمير
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    تاريخ التسجيل : 02/08/2010

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    مُساهمة  حمير الإثنين سبتمبر 06, 2010 9:27 pm

    Tindouf est édifiée en 1852 par le cheikh Mrabet Ould Belamech, de la tribu des Tadjakant, sur l'emplacement d'un ancien ksar du XVIe siècle2,3.

    Avantagé par la position géographique de la ville — à l'intersection des routes caravanières reliant Guelmim dans la region de l'Oued Noun, Akka ou Agadir, dans le Sud marocain, Atar en Mauritanie, Dakar au Sénégal, Tombouctou au Mali, la Saguiet-el-Hamra dans le Sahara occidental ou le Touat dans le Sud algérien2,4 — et la notoriété de sa confrérie religieuse, un important commerce caravanier se développe et amène la prospérité à Tindouf, qui compte jusqu'à « un millier d'habitants, sans compter les esclaves »3. La concentration de chameaux peut y atteindre à certaines occasions plusieurs milliers de têtes. Il s'y échange de l'or, du cuivre, de l'ivoire, des cuirs, de l'encens ou des cotonnades, mais également des esclaves Bambara, destinés au Sultan du Maroc2,3,4.

    En conflit constant avec les Tadjakant de Tindouf, la tribu des Reguibat et son alliée la tribu des Aït Oussa réussissent en mai 1894 à forcer les défenses de la ville, la piller et décimer ses défenseurs2,3,5. La ville connait dès lors le déclin : en 1915, il n'y subsiste que quelques familles, dont les tentatives de relever la ville de ses ruines vont se révéler vaines, au point qu'en 1918, leur chef est contraint de solliciter l'aide des forces françaises2,3. Deux expéditions militaires de reconnaissance y sont envoyées en 1925 et en 1928 ; lors de la deuxième expédition, le capitaine français Ressot n'y trouve plus qu'une oasis dévastée, dont le total d'habitants ne dépasse pas la centaine5. Le déclin continue et la cité ne compte plus qu'une seule âme lorsqu'elle est définitivement occupée le 31 mai 1934, au nom de la France, par le colonel Trinquet, agissant sous les ordres du général Giraud2,3,5. Trois mois plus tard, 35 personnes, représentant 16 familles, sont réinstallées dans la cité2,3.

    Une fois occupée, Tindouf est d'abord rattachée à la Commune indigère de Béni-Abbès (dans le Territoire de Aïn Safra), avant de devenir en 1935 le Centre administratif de la Commune indigène de la Saoura, puis quatorze ans plus tard, en vertu de l'arrêté préfectoral du 5 septembre 1949, le chef-lieu de l'Annexe de Tindouf ; enfin, le 9 décembre 1956, est créée la commune de Tindouf : de catégorie C, son conseil municipal de 15 membres est présidé par un fonctionnaire nommé par le Préfet. Le 7 août 1957, le nouveau département de la Saoura est créé, dont Tindouf est l'un des nouveaux arrondissements3,6,7,8.

    Cependant, dès 1955, Tindouf est au centre des revendications territoriales marocaines visant l'accomplissement du « Grand Maroc »9. Le 7 juillet 1962, quelques jours après la proclamation de l'indépendance de l'Algérie, survenue le 3 juillet 1962, la presse marocaine fait état de l'arrivée à Rabat d'une délégation de représentants des tribus de Tindoufnote 1, venus présenter au roi du Maroc « un document le reconnaissant comme leur chef spirituel et temporel »10,11,12. En préliminaire de la guerre des sables, des incidents éclatent le 2 octobre à Tindouf, après que l'officier de l'armée algérienne commandant la place de Tindouf ait ordonné au caïd Ould Salik d'amener le drapeau marocain déployé au-dessus de la casbah, et de remettre les armes dont il dispose. Une bataille s'engage entre l'armée et des hommes des tribus Tadjakant et Reguibat13,14, faisant de nombreuses victimes ; le nombre de morts varie selon les sources entre une douzaine de personnes12 et 130 « Marocains »13.

    Le statut administratif de Tindouf est conservé tel quel après l'indépendance de l'Algérie en 1962. Il est modifié une première fois le 2 juillet 1974 avec le redécoupage administratif qui rattache la daïra (sous-préfecture) de Tindouf à la nouvelle wilaya (préfecture) de Béchar15, puis une deuxième fois, le 3 avril 1984, la commune devenant le chef-lieu de la nouvelle wilaya de Tindouf16.

    La controverse sur l'appartenance de Tindouf a certes pris officiellement fin avec la signature, le 15 juin 1972, d'un accord frontalier algéro-marocain17, ratifié en 1973 par l'Algérie18 et en 1992 par le Maroc19, et consacrant l'appartenance à l'Algérie de Tindouf, mais comme le résume si bien Olivier Vergniot5, « Nationalismes obligent, le débat sur l'appartenance de Tindouf reste une question épineuse. Il s'agit le plus souvent de délivrer un certificat de conformité à l'une ou l'autre thèse en présence, en passant soit par le miroir déformant du « bon droit » historique, soit par celui du respect juridique pointilleux »
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